Al Leg / Le Lec’h

Transcription phonétique : (al lèk / lèk)
Formes anciennes attestées : Lech (1686), Lecq (1733), Le Lecq (1815), Le Lec’h (1830)
Variantes orthographiques recensées actuellement : (Leck, Le Lec’h)
Autres informations sur le sens du toponyme : Ce nom breton est d’origine obscure et est à rapprocher des Lec, Lecq ou Kerlek que l’on trouve dans d’autres communes (Châteaulin, Kermeneven, Plomelin …). Pour A. Deshayes il s’agirait du mot « lec’h », mégalithe, mais les prononciations actuelles avec « k » final et les formes anciennes ne permettent pas de retenir cette hypothèse.

Al Leg Vihan : Lech Vian

Transcription phonétique : (al lèk vi-yènn)
Variantes orthographiques recensées actuellement : (Leck Vian, Leck-Vian, Lech Vian)
Autres informations sur le sens du toponyme : Ce nom est composé de « Leg » et de « Vihan », forme régulièrement mutée de l’adjectif « Bihan », petit. Les « Bihan » (petit) ou « bras » (grand) qui suivent bien souvent les noms de nos villages ne dénotent en aucune manière leur taille respective. Il s’agit en fait d’indiquer une extension, une annexe d’un premier village de création plus ancienne.

Ar Gerlac’h / Guerlac’h

 Transcription phonétique : (arguèlac’h / guèlarc’h)
Formes anciennes attestées : Le Kerlach (1815)
Variantes orthographiques recensées actuellement : (Guerlach, Guerlac’h)
Autres informations sur le sens du toponyme : Ar Guerlac’h représente la forme mutée après l’article du nom Kerlac’h. Ce nom est assez fréquent dans la région où on le retrouve notamment à Quimper. Il est bien sûr composé de « kêr », village, et d’un second élément moins facile à cerner. Il pourrait s’agir du vieux mot « lac’h » au sens de mégalithe. Cependant, il semble plus sage d’y voir une altération du mot « lec’h » (lieu, endroit) comme dans les mots « marc’hallac’h » et « foarlac’h ». Le sens général étant ici celui de place du village. Ce toponyme primitif a servi de base à la formation d’une série d’autres noms sur la commune. Il désignait sans doute à l’origine un quartier beaucoup plus étendu qu’aujourd’hui. Néanmoins il est assez curieux de ne pas retrouver d’attestation plus ancienne que celle de 1687 (Kerle(a)ch Avelec). Ce toponyme ne semble pas particulièrement vieux. Pour sa part, Ar Gerlac’h à Quimper (Kerfeunteun) est attesté pour la première fois en 1540, ce qui n’est pas non plus une date particulièrement reculée pour la toponymie bretonne. Les prononciations bretonnes locales ont tendance à vocaliser le « r » devant « l » quand il est sous l’accent. L’écriture ne reprend pas ce phénomène de relâchement consonantique et maintient le « r ».

Ar Roz / Le Roz 

Transcription phonétique : (ar roz)
Variantes orthographiques recensées actuellement : (Roz, Le Roz)
Autres informations sur le sens du toponyme : Le mot « roz » signifie côteau et vient du vieux-breton « ros » qui avait le sens de tertre, hauteur. C’est un mot fréquent en toponymie bretonne qui désigne des côteaux, des pentes, des hauteurs ou des collines.

Ar Run / Le Run

Transcription phonétique : (ar reun / ar reuniou)
Formes anciennes attestées : Run (1694), le Reun (1815), le Run (1830)
Variantes orthographiques recensées actuellement : (Le Rhun, Rhun, le Run)
Autres informations sur le sens du toponyme : Le mot « run » désigne une colline et vient du vieux-breton « run », « runt » qui avait le même sens. C’est un mot très fréquent en toponymie bretonne, seul ou en association, qui désigne des collines ou des villages situés sur des hauteurs. L’enquête orale a permis de mettre en évidence l’existence d’une variante plurielle du nom : Ar Runioù. La normalisation retient la forme au singulier de loin la plus fréquente.

Stêr ar Stalaz / Ruisseau de Stalas

Transcription phonétique : (stêr ar stalasse)
Variantes orthographiques recensées actuellement : (Ruisseau de Stalas, Stalaz)

Ar Stalaz / Stalas

Transcription phonétique : (ar stalasse / stalasse / ar stalajou)
Variantes orthographiques recensées actuellement : (Stalas, Stalaz)

Pont ar Stalaz / Pont Stalas

Transcription phonétique : (ponn ar stalasse : ponn stalasse)
Formes anciennes attestées : Pont stalas (1830)
Autres informations sur le sens du toponyme : Ce toponyme désigne un pont sur la rivière Stalaz qui sépare le Juch de Gourlizon et Pouldergat. Il s’agit de la rivière du Stalaz qui marque la limite entre Le Juch, Gourlizon et Pouldergat. Elle marquait déjà la limite de la paroisse primitive de Ploare dant faisait partie Le Juch et représente donc un très ancien repère géographique et administratif.
Le second élément du nom pourrait être « glas » (bleu) sous sa forme mutée. Peut-être sommes-nous donc ici en présence d’un « stank c’hlas » (étang) ou (vallée localement) bleu très altéré ? Cependant les prononciations recueillies par l’enquête orale ne vont pas vraiment dans ce sens. On s’attendrait à ce que l’accent tombe sur la dernière syllabe avec un « a » de « glas » très long, le « a » de « stank » étant lui très court. Or c’est l’inverse que l’on constate. Il n’est pas exclu non plus que « laz » soit ici le mot vieux-breton « glaz » (ruisseau) que l’on rencontre sous forme également lénifiée « laz » dans le nom de commune Daoulaz.
La variante Ar Stalajoù mise en lumière par l’enquête orale avec un -où pluriel ou affectif ne nous éclaire guère plus si ce n’est qu’elle nous éloigne encore de nos suppositions premières. En fait, seule la découverte de formes anciennes de ce nom très déformé pourrait permettre de vraiment saisir son sens. Arrivé à Douarnenez, Ar Stalaz change de nom dans son embouchure pour devenir Stêr Porzh Ru, la rivière du Port Rhu.

Kanastell / Canastel 

Transcription phonétique : (kanastèl / kanastèl viyène)
Formes anciennes attestées : Canastel (1830), Canastellou (1830) Canastel pella (1830)
Variantes orthographiques recensées actuellement : (Canastel , Canastell)
Autres informations sur le sens du toponyme : Le mot « kanastell » signifie buffet, vaisselier. Il est attesté comme toponyme dans plusieurs communes de Bretagne, sans que l’on sache trop pourquoi.

Kernaou 

Transcription phonétique : (kèrnow /ponn kèrnow)
Formes anciennes attestées : Kernaou (1830)
Autres informations sur le sens du toponyme : Ce nom est formé de « kêr », village, et d’un second élément « naou » qui désigne un terrain pentu, un écoulement

Kerneostig 

Transcription phonétique : (kèrnéostik)
Autres informations sur le sens du toponyme : « Kêr », village, lieu habité, est ici suivi du mot « eostig », rossignol, précédé d’un « n », forme élidée de l’article an. An Eostig est également un nom de famille.

Kervengi / Kermenguy

 Transcription phonétique : (kèrvingui / kèrmingui)
Formes anciennes attestées : Kervenguy (1648), Kerminguy (1670), Kermenguy (1674, 1815, 1830), Kermengui (1732)
Variantes orthographiques recensées actuellement : (Kermenguy)
Autres informations sur le sens du toponyme : Ce nom très commun en toponymie est composé de « kêr », village et du nom d’homme « Mengi », régulièrement muté en « vengi » après kêr. Le nom « Mengi » est un nom de personne connu et attesté dès l’époque du vieux-breton. C’est un ancien prénom d’origine totémique dont les deux éléments sont « Maen » (pierre) et « ki » (chien). Le sens général est difficile à rendre, il faut prendre ces noms comme des symboles pour des valeurs qui aujourd’hui nous échappent.

Koat Kervengi / Coat Kermenguy

Variantes orthographiques recensées actuellement : (Coat Kermenguy)
Autres informations sur le sens du toponyme : Ce nom désigne le bois de Kermenguy.

Kredo / Le Credo

Transcription phonétique : (ar gredo / kredo)
Variantes orthographiques recensées actuellement : (Credo, Crédo, le Credo)
Autres informations sur le sens du toponyme : Sans forme ancienne attestée il est difficile de se prononcer sur ce nom. A. Deshayes dans son « dictionnaire des Noms de Lieux Bretons » le rapproche d’un nom propre Kredou, construit sur « kred » (caution, assurance, garantie). Ce toponyme semble avoir une origine religieuse et venir du mot breton « kredo » emprunté au latin et qui désigne une prière. Il n’est pas exclu non plus que ce toponyme soit tout simplement une forme altérée de « Keredo ». A confirmer.

Koat Pin Lezarle / Coat Pin Lézarlay

Variantes orthographiques recensées actuellement : (Coat Pin Lézarlay)
Autres informations sur le sens du toponyme : Koad Pin désigne un bois de pin.

Lezarle / Lézarlay

Transcription phonétique : (lézarlé)
Formes anciennes attestées : Lesarlé (1669), Lezarle (1687), Lesarlay (1732), lezarlé (1815), Lézarlay (1830)
Variantes orthographiques recensées actuellement : (Lezarlay, Lezarlé, Lézarlé, Lézarlay)
Autres informations sur le sens du toponyme : Ce toponyme est formé sur « lez » (cour, résidence noble) suivi du nom d’homme éponyme de Ploare (Plou + Herle). Le Juch représente un démembrement de la paroisse primitive de Ploare. Ce nom Herle ou Erle, bien attesté, serait composé de deux mots vieux-bretons « haer » (fort) et « lae » (fidèle).

Menez Merdi / Ménez-Merdy

Transcription phonétique : (ménez mèrdi)
Variantes orthographiques recensées actuellement : (Menez Merdy, Ménez Merdy)
Autres informations sur le sens du toponyme : Le nom de cette hauteur est formé de « menez » (montagne, colline) et du toponyme « Merdi ». (Voir dans Stang Kreis)

Ti Louet / Ty Louedn 

Transcription phonétique : (tilouète)
Variantes orthographiques recensées actuellement : (Tylouet, Tylouët)
Autres informations sur le sens du toponyme : Ce nom est composé de « ti » (maison) et de « louet », adjectif qui signifie gris ou nom d’homme dérivé de cet adjectif.