Le Juch en transcription phonétique : (ar jœx) en Breton (ar Yeuc’h)

Formes anciennes attestées : Le Gug (1194), Jugum (1254), Le Gug (1292), Jugum (1325, 1379), Iuch (1371), Juch (1373), Le Juich (1377), Le Juch (1379, 1382, 1427), Le Just (1427), Le Jucq (1453), Juch (1565), Le Juch (1780, 1815).

Autres informations sur le sens du toponyme : Cette ancienne trève de Ploaré, devenue paroisse en 1844 et commune en 1899, était le siège d’une puissante baronnie au Moyen-Age. Le nom yeuc’h, apparenté au mot yoc’h (tas, monceau), est dérivé, selon B. Tanguy, d’un vieux-celtique *iukko- qui ferait référence à la situation de la place-forte féodale installée sur une hauteur dominant un ruisseau. Cette racine*iukko- aurait évolué, parallèlement en français pour donner Le Juch. Il semble que la prononciation française moderne vienne plutôt d’une lecture erronée en « j » des formes écrites médiévales où « j » avait la valeur de la semi-voyelle « y ». De même la finale « ch » ayant valeur (x) notée « ch » au Moyen-Age devient facilement « k » en français. En effet cette langue ignore ce sont bien connu des hispanophones et des germanophones.

Toponymie : étude linguistique des origines des noms de lieux. Ensemble des noms de lieux d’une région, d’une langue.

Anthroponymie : C’est l’étude des noms de personnes.

Épenthèse : apparition d’une voyelle ou d’une consonne non étymologique au milieu d’un mot.

Éponyme : qui donne son nom.

Étymologie : origine d’un mot.

Homonymie : qualité de mots qui ont la même prononciation mais d’orthographe et de sens différents.

Locuteur, locutrice : sujet parlant (par opposition à auditeur, celui qui écoute)

Onomastique : étude des noms propres

Tautologie : répétition d’une même idée en termes différents.

Topographie : disposition, relief d’un lieu.