Hent ar Stank

Transcription phonétique : ( eine ar stank)
Autres informations sur le sens du toponyme : C’est le chemin (hent) de l’étang (stank) qui mène du bourg à l’étang du Juch. En basse-Cornouaille le terme « stank » a également le sens général de « vallée ».

Hent ar Stêr 

Transcription phonétique : ( eine ar stêr)
Autres informations sur le sens du toponyme : C’est le chemin (hent) de la rivière (stêr) qui va du centre du bourg vers le ruisseau du Ri et rejoint Hent ar Stank.

Stank ar C’hoad

Variante orthographique recensée actuellement : (Lotissement de Stang ar c’hoat)
Autres informations sur le sens du toponyme : Le nom de ce lotissement est composé de stank (étang) et d’ar C’hoad (le bois). Littéralement « L’étang du bois ». En basse-Cornouaille le terme « stank » peut également avoir le sens de « vallée ».

Hent ar Veilh

Transcription phonétique : ( eine ar veille)
Autres informations sur le sens du toponyme : C’est le chemin (hent) du moulin (meilh, muté en veilh après l’article ar) qui mène du centre du bourg à Meilh ar Yeuc’h.

Ar Sal : Ar Zal

Transcription phonétique : (ar zal)
Formes anciennes attestées : Ar Zal (1830), Frankiz ar zal (1830)
Variantes orthographiques recensées actuellement : (ar Zal)
Autres informations sur le sens du toponyme : Le nom « sal », vieil emprunt breton d’origine germanique, signifie château, manoir. Il est assez fréquent dans la toponymie bretonne comme romane et dénote la présence ancienne d’une demeure noble. C’est là que ce situait à l’emplacement du bourg actuel le château des seigneurs du Juch détruit au XVII ème siècle, en témoigne le nom de la côte menant au centre-bourg : « Krec’henn ar Sal ». La forme « zal » avec un « z » représente la mutation populaire du « s » en « z » après l’article. Ce phénomène très commun touche beaucoup de mots du vocabulaire de tous les jours. C’est ainsi qu’ar sac’h (le sac) devient ar zac’h. L’écrit ne retient pas cette mutation qui n’est pas liée au genre du nom. Ce nom historique n’est plus attesté aujourd’hui sur les listes de l’INSEE. Il ne figure pas non plus sur la carte de base de l’IGN. Sa forme est instable puisque l’enquête orale a révélé trois variantes importantes du nom à l’oral (Ar Sal, Beg ar Sal, Men ar Sal) et que le cadastre en livre une quatrième (Frankiz ar Sal). Beg ar Sal désigne une extrémité. Men ar Sal fait problème. Il pourrait s’agir d’une pierre remarquable (breton « men ») mais le singulier surprend ici. « Men » peut représenter également une abréviation courante dans le breton de Basse-Cornouaille du nom « menez » (hauteur). Ou encore, moins probable, une abréviation de Maner ar Sal (le manoir du château). On aurait alors une tautologie comme à Quimper tout proche où ce nom est bien attesté. La forme du cadastre, Frankiz ar Sal, est claire et fait référence au caractère franc, donc libre, de la demeure seigneuriale. « Frankiz » signifie « liberté » en breton. C’est un emprunt au français médiéval « franchise » de même sens à l’époque. Il marque les privilèges des terres attachés au château.

Gar ar Yeuc’h

Transcription phonétique : (gar ar yeuc’h)
Autres informations sur le sens du toponyme : Le sens de ce toponyme est clair. Il s’agit de la gare du Juch.

Krec’henn ar Sal / la côte du Zal

Variantes orthographiques recensées actuellement : (la côte du Zal)
Autres informations sur le sens du toponyme : Cette côte, « krec’henn » en breton, est une route qui traverse le bourg du Juch entre l’église et une maison reconnaissable à son style « Renaissance ». Cette côte mène comme son nom l’indique au lieu-dit ar Sal là où se situait le château des seigneurs du Juch détruit au XVII ème siècle.

Meih ar Yeuc’h / Moulin du Juch

Transcription phonétique : (meille ar yeuc’h)
Formes anciennes attestées : Moulin de l’étang (1830)
Variantes orthographiques recensées actuellement : (Le Moulin du Juch, Moulin-du-Juch)
Autres informations sur le sens du toponyme : C’était le moulin « Meilh » des seigneurs du Juch. Sur le cadastre napoléonien, il est noté Moulin de l’Etang. Cette forme qui représente une traduction du breton « Meilh ar Stank » n’a pas été recueillie lors de l’enquête orale et semble avoir disparue.

Plas ar Foar Gozh

Transcription phonétique : (plaarvoar / plasfoar)
Formes anciennes attestées : Place (ar) foir goz (1830)
Autres informations sur le sens du toponyme : Ce nom désigne une place du Juch qui marque l’ancienne place de foire.

Pont Bras

Transcription phonétique : (ponn braz / ar ponn braz)
Autres informations sur le sens du toponyme : « Pont Bras », littéralement le grand pont, ou, plus précisément, « Pont Bras ar Yeuc’h », le grand pont du Juch, désigne un pont sur la rivière du Ri sur l’artère principale qui relie les communes du Juch et de Kerlaz.

Poull ar Raniged

Transcription phonétique : (poull ar ranikète)
Autres informations sur le sens du toponyme : « Poull ar Raniged » est l’appellation de l’endroit où a été édifié la Laiterie Dornic qui ferma au début des années 1930. Ce nom signifie littéralement la mare aux grenouilles.

Stêr ar Ri

Transcription phonétique : (ar ri / ar rize / stêr ar ri) Formes anciennes attestées : Ar Vouez (1830)
Autres informations sur le sens du toponyme : Le premier élément « stêr », signifie rivière, ruisseau. Le second élément, « ar Ri », est un toponyme qu’on retrouve à l’embouchure de cette rivière où il désigne une grève à la limite des communes de Kerlaz et de Douarnenez. Il est d’origine très ancienne et sa signification nous échappe. D’aucuns ont voulu le rattacher au mot « riz » qui sgnifie bord, rebord, corniche, mais cette hypothèse est peu probable. La forme « ar Vouez » du cadastre napoléonien doir correspondre au terme « gwazh », « ar wazh » (ruisseau) prononcée ar wezh.

Stêr Plas ar Foar

Transcription phonétique : (stêr plasse foar)
Autres informations sur le sens du toponyme : « Stêr » représente ici plus un lavoir qu’une rivière. Il est situé près d’une place du Juch qui était la place de foire.