L’agriculture : de 1914 à 1918
2 Août 1914 « MOBILISATION GENERALE »
La guerre va durer jusqu’au 11 novembre 1918 à 11 heures. C’est l’hécatombe : 20% de la population active agricole va être décimée.
La Bretagne va perdre un jeune sur quatre de ceux qui sont envoyés au Front, contre un sur huit pour le reste de la France. Les jeunes sont à la guerre et les femmes, au Juch comme ailleurs, doivent se mettre au lourd brabant aidées par les aînés et les enfants qui à 12 – 13 ans sont déjà à la charrue. Les friches gagnent du terrain.
De 1920 à 1939
L’activité poissonnière de Douarnenez facilite l’écoulement de la production
Nouveau matériel : Les faucheuses font leur apparition et les premières batteuses arrivent avec les moteurs à essence.
1927 : Création des Mutuelles Agricoles, incendies et accidents.
1930 : La crise économique est là. La mévente touche la quasi-totalité des produits agricoles. Le prix du blé va chuter de 50% entre 1931 et 1935. Des récoltes entières ne seront pas vendues.
1936 : Le Front Populaire
Août 1936 : création de l’office du blé (régulation des importations et des céréales mises sur le marché pour garantir le prix. Les premières lieuses apparaissent.
De 1939 à 1945
De nouveau la guerre en France : deux millions de paysans mobilisés.
JUIN 1940 : Des centaines de milliers de prisonniers appelés au S.T.O (travail obligatoire). La campagne se vide à nouveau.
Les femmes se retrouvent aux premières loges. La production repose à nouveau sur leurs bras. La production chute.
Les tickets d’alimentation sont établis.
De 1945 à 1950
Après la guerre 1939-1945, la France a faim, il faut produire. Remettre les friches en état de produire est essentiel.
1946 : La production et la distribution de l’électricité est nationalisée en 1946.
1950-1954 : Les fermes du Juch sont électrifiées.
La vulgarisation des petits concasseurs à céréales entraînés par des moteurs électriques, va sonner le glas de nos meuniers. La vulgarisation agricole fait son apparition.
La révolution fourragère va donner de vrais herbages aux vaches. Les rendements de céréales, à cause de l’engrais vont atteindre les 30 quintaux.
Les premières moissonneuses batteuses font leur apparition.
Il reste 60 exploitations agricoles au Juch.
Après 1970…
La production agricole explose, les charges aussi ; les prix des produits agricoles ne vont pas suivre. Entre la fin des années des années 60 et la décennie 70, le monde agricole sera en ébullition : une grande manifestation en octobre 1967 à Quimper avec un début d’incendie dans une aile de la préfecture ; la grève du lait de 1972 durera une semaine.
En 1970, il reste une cinquantaine d’exploitations agricoles au Juch. De 1970 à 2008, on en perdra une trentaine, pour se retrouver à une vingtaine aujourd’hui. La concentration va se poursuivre avec la spécialisation des productions.
Si en 1960, toutes les exploitations faisaient un peu de porc, en 2008, il ne reste plus que quatre producteurs dont un seul en production unique.
Le Juch reste une commune spécialisée surtout dans la production laitière. Les laitières valorisent mieux les herbages et les prés dans le relief accidenté du territoire. Les rendements en céréales atteignent les 80 quintaux à l’hectare en 2008.
Recherche sur l’agriculture effectuée par Jean Bourdon de Kermenez.
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Il à fallut s’équiper en engins mécaniques comme les tracteurs ou moissonneuses pour palier le manque de main d’oeuvre.