L’orfèvrerie
La châsse
Au Juch paroisse peu éloigné de la précédente se trouve aussi une relique du même saint ; c’est un ossement de 0,05 m de longueur sur 0,015 m de largeur et 3 mm d’épaisseur. Il est conservé dans un petit reliquaire en argent en forme de châsse, mesurant 0,20 m de long sur 0,09 de largeur et 0,13 m de hauteur. (ci-dessous) Cette châsse est couverte d’ornements et feuillages au repoussé, en style XVIIe siècle ; sur les deux côtés sont percés deux ouverture ovales garnies d’un cristal. Aux angles sont quatre statuettes représentant quatre petits génies nus tenant une échelle, une pioche à tranchant et a pointe., une lance et une sorte de massue.
Mais pourquoi ce beau est précieux reliquaire est-il vide ?
En 1887 le siège épiscopal de Quimper étant vacant, M Serré, vicaire capitulaire, passa par Lesneven et fut prié de vérifier la relique du bras de Saint Maudez.
Ne trouvant pas de titre manuscrit ou imprimé, ignorant l’existence de la charte avérée de Jean V, et ne comprenant pas que « le reliquaire du XVIe siècle valait vingt authentique » comme le dit très judicieusement Monsieur L’abbé Lucas, il brûla le bras de Saint Maudez.
L’année suivante les religieuses de l’hôpital demandèrent et obtinrent de l’évêché de Saint-Brieuc Une parcelle des reliques du saint ; le siège de Saint-Brieuc étant aussi vacant, l’attestation d’authenticité fut délivrée par le vicaire capitulaire, M. Dubourg, aujourd’hui évêque de Moulins. C’est cette petite parcelle qui est introduit désormais sous la glace du bras en vermeil pour être offerte à la vénération des fidèles le jour du pardon annuel.
Les reliques du saint
Le bras gauche de Saint-Maudez est conservé à Saint-Jean du Doigt dans un reliquaire d’argent. Une autre reliques du saint est vénéré avec une reliques de Saint Téleau, à Plogonnec ;le reliquaire qui les renferme toute deux est un charmant coffret de la renaissance ; il porte des armoiries où figurent une aigle éployé de sable.
La relique de Saint Maudet
Cette relique n’a pas d’authentique proprement dit, mais on peut dire qu’il est suppléé par une pièce que dressa le 17 juin 1690. M. J. Rannou, supérieur du Grand séminaire de Quimper, concernant les reliques de Saint Bénilde (sanctoe Benildis) et de Saint Fortunat apportées de Rome par M. Jauregui. Le recteur de Plouzané et qu’il a enfermées dans un reliquaire de Juch, en les joignant « à la relique de Saint Maudet » depuis longtemps vénéré dans cette église. Galactica.bnf.fr
(1) monsieur de Kerdanet dit qu’il est en cuivre ; je suis porté à croire qu’il s’est trompé